25 août 2013

Le jardin potager à la fin aout

Je vis ici l'année la plus tardive de ma vie de jardinier, nous avons attendu jusqu'au 15 août pour avoir nos premières tomates rouges. Celles-ci sont des "Marmande" qui ont suivi les premières tomates cerises qui étaient rouges une semaine avant.

Pour vous décrire la "montée en puissance" du potager : nous avons eu les concombres (des hybrides bien sur) à la mi-juillet, ensuite des tomates cerise, des poivrons et des aubergines tout début aout, des haricots verts vers le 10 aout, les tomates "Marmande" et les courgettes mi-aout. Toutes les autres variétés sont plutôt dans le vert. Tous ces légumes avaient été plantés de la mi-mai à début juin.

Grâce à nos concombres (sur et sous plastique) et aux dernières salades nous avons pu faire pas mal des salades en attendant ce tomates qui ne finissaient pas d'arriver. Jusqu'à fin juillet, nous avons été obligés d’acheter des tomates belges ou hollandaise, ô tristesse, dans les supermarchés. Ensuite la production locale bio est enfin arrivé pour nous soulager de nos envies de gazpacho en attendant nos propres fruits.

Mention aussi pour les haricots qui ont mis du temps à pousser mais, une fois lancés, ils ont donné comme jamais. Grâce à la main d’œuvre familiale, nous avons préparé des haricots pour agrémenter les repas de cet hiver.

Le mois de juillet très sec et chaud est arrivé sans transition après l'humidité et le froid de juin, ça a été dur pour la végétation des jardins. Mais grace aux pluies du 7 aout et au travail fait par les racines des fèves ce printemps, j'ai pu travailler le sol au motoculteur pour faire des semis et des plantations pour l'hiver. J'ai semé pas mal de blettes, des salades, des épinards, des radis variés et encore quelques lignes de haricots verts que j'espère donneront un peu avant les gels de novembre. Il me restent les roquettes, mâches, persils, coriandres, ... et planter pas mal de salade. Il faudrait qu'il pleuve un peu pour que le terrain puisse se travailler. Pour les plantations, j'ai mis 200 poireaux pour les tartes et soupes.

Coté misères, regardez-moi ces courgettes dont les fruits ont avorté l'un après l'autre depuis mi-juillet, ces melons et pastèques qui sont gros mais toujours verts, ces courges qui ne sont même pas nés ou qui ne poussent pas, les poivrons et aubergines qui essayent de s'enraciner dans un sol dur comme du béton et à peine ramollit par l'arrosage  ...

Justement parce que le sol étaient dur et impossible à travailler au printemps, j'ai laissé les vieux légumes en place et fait des graines de plusieurs espèces : blette, persil, laitue, chicorée, roquette, chou, coriandre, carotte, poireau, oignon de Trebons, fèves, pois, fenouil ... j'ai constaté que souvent la levée est meilleure avec les graines maison qu'avec les semences du commerce, c'est donc intéressant si l'on a assez des place pour y consacrer une partie aux porte-graines. Par contre, coté ravageurs, je ne sais pas si c'est une bonne idée d'allonger la vie des légumes au delà du moment de leur maturité culinaire. Les bestioles s'éclatent sur les fleurs des légumes : quelle pagaie dans les fleurs de fenouil !!

Voilà, la fin de l'été voit enfin l’épanouissement du potager.

9 juin 2013

Le potager début juin

Quoi de neuf depuis le dernier billet ? J'ai pu enfin planter les tomates il y a dix jours lorsque la température a enfin dépassé 15°C dans la journée ... J'avais posé en avril une bâche imperméable sur quelques planches: je la retirais lorsqu'il y avait du soleil et je remettais les jours de pluie. J'ai eu ainsi un peu de terre sèche pour faire des trous de plantation. Au delà de 5 cm de profondeur, c'est toujours très mouillé. J'ai planté aussi quelques pieds de courgette jaune "Goldrush". Les tomates sont des classiques : Marmande, Saint-Pierre, Moneymaker. J'ai fait aussi un semis en pleine terre de Rio Grande.

Ensuite, nous avons eu quelques jours de beau mais aussi des inondations, des orages et des tempêtes. Impossible de retravailler le sol pour le moment, les plants de concombre et autres légumes ratatouille ne décollent pas, ils jaunissent alors qu'ils sont plantés depuis un mois. Les melons plantés sous bache plastique transparent ni les haricots ne germent pas ... pas très encourageant tout ça.

C'était par contre une bonne année pour les fèves (15 kg par semaine depuis un mois!!) et pour les pois qui sont énormes et pleins de fruits et de fleurs. Les salades ont aussi bien profité de la pluie incessante. Par contre, les choux de printemps sont jolis mais ne poussent pas, je crois que la terre trop mouillé et compacte en profondeur ne leur convient pas.

Difficile de prévoir en mars que l'on aurait un printemps froid et humide comme celui que nous sommes en train de vivre. Si j'avais su j'aurais mis le paquet sur les cultures printanières du Nord : carottes, navets, oignons blanc, choux ... mais d'habitude ces cultures n'aiment pas trop les coups de chaud de notre bassin aquitain. On ne peut pas refaire la saison mais on peut en tirer des enseignements pour les années à venir.

22 mai 2013

La salsa del pomodoro

Je ne sais pas si l'on aura beaucoup de tomates cette année (120 mm déjà pour le mois de mai), mais on aura toujours la salsa del pomodoro ...




Bon courage à tous les jardiniers !

12 mai 2013

Plantations et semis : poivrons, aubergines, tomates cerise, concombres, melon

Compte tenu de la météo que l'on nous annonce pour la semaine (averses, orages, etc), je me suis décidé à planter les légumes d'été même si, sous la surface relativement émiettée, la terre est toujours compacte et humide en profondeur. Faisons confiance aux lombrics pour arranger tout ça, au moins en partie.

Je suis surtout content d'avoir trouvé un peu de plastique à melons et de bâche pour tunnel qui avaient déjà fait 3 saisons mais qui tenaient encore bon. Avec ces plastiques j'ai pu bacher au sol et par dessus (avec des arceaux de tunnel nantais) les plants de concombres, et bacher au sol mon semis de melon. Ainsi on pourrait raisonnablement espérer des concombres pour fin juin :-) Enfin, il faudrait pour ça que je mette de l'antilimaces, je me suis fait déjà descendre 4 plants de concombre sur 12 en deux jours !

Concernant les melons, j'ai resemé la variété "locale" que j'avais déjà fait les années précédentes et dont je m'avait gardé la semence. Comme l'année dernière tous mes plants hybrides avaient été fauchés par le vent d'Ouest, j'ai abandonné le melon primeur pour cette année et je reste sur les semis de saison en pleine terre avec de la graine "pas chère" puisque maison.

Ça me fait penser au commentaire d'un ancien producteur de melons de Lectoure, il me disait que la fin des petites cultures de melon est arrivée avec les variétés hybrides : les semences étant trop chères, la marge pour le producteur a été tellement réduite par rapport au risque financier qu'il fallait assurer tout le long de la culture ...

11 mai 2013

Le potager début mai

Ah, la terre amoureuse ...! Complétement désespéré de voir que le jardin ne séchait pas, même après 10 jours de grand beau temps en avril, j'avais décidé de couvrir quelques planches de notre argile locale avec une bâche plastique. Le résultat a été positif, j'avais pu enfin travailler le sol en surface. Nous avions acheté dans la foulée des plants de poivron, aubergine et concombres (que des hybrides!) mais la pluie (15mm) a été encore plus rapide que moi. J'attends encore un peu, sinon je finirai par devoir planter n'importe comment.

Les semis de tomates (Marmande et Saint-Pierre essentiellement, les Rio Grande viendront après en plein terre) sont dehors car ils manquaient de lumière dedans et finalement il fait aussi chaud dehors que dedans ... ils sont encore petits mais s'il se mettait à faire beau, on pourrait les planter dans 10 jours. J'ai semé aussi des courgettes jaunes "Gold Rush", je vais voir comment ça marche coté oidium parce que avec les variétés population vertes classiques ou rondes je ne m'en sors pas.

J'ai semé également quelques pastèques à confire, j'en ai gouté de la confiture de pastèque cet hiver chez un voisin qui était vraiment délicieuse, du coup je m'y mets. Il ne me manquent plus que les melons, je voulais le faire directement en pleine terre, mais peut-être que je vais en semer quelques uns en pots pour assurer la germination. Et j'oubliais le basilic et les piments d'Espelette: semés la semaine dernière dans un grand bac, seul le basilic commence à germer, il ne faudrait pas que j'oublie de les arroser.

J'ai raté par contre un paquet de semis : poivrons, artichauts, melons, concombres, ... Froid? Semences trop vielles? Fonte des semis? Un peu de tout je suppose, mais je pense que surtout la fraicheur de la pièce où elles étaient a trop ralenti la germination, ces cultures germent mieux à 30°C qu'à 15°C ...

J'ai fait quelques lignes de haricots mangetout verts et beurre il y a 2 semaines mais ils ne sont pas encore sortis. Il faudrait qu'ils se dépechent car les mauvais herbes germent abondamment et je ne peux pas biner tant que je ne vois pas les lignes de haricots.

Sinon, toutes les cultures plantés à l'automne ont été en fleur, sont ou vont être en fleur : choux, oignons, poireaux, chicorées, blettes, carottes, fenouil, persil, coriandre et bientôt les laitues... en général je les laisse vivre leur vie et se resemer. Les fleurs sont belles et on a ainsi souvent des belles surprises. C'est vrai que coté maitrise des ravageurs ce n'est pas top, j'ai pu le constater notamment avec les altises et punaises dont la première génération de l'année se reproduit sur les derniers choux (et autres crucifères) de l'hiver.

Comme je n'ai pas fait des semis précoces pour cause de pluie continuelle, la diversité des récoltes possibles dans le jardin s'amenuise : nous avons des pois et des fèves à la pelle, et des repousses d'à peu près tout ce que je viens de décrire plus haut.

2 mai 2013

Oignon de Toulouges et oignon de Figuères

Je me suis trouvé du plant en racines nues d'oignon rouge de Toulouges chez l'un des derniers horticulteurs d'Auch.

Je ne sais pas par quel heureux hasard, la ceba catalana, de forme plate, à la saveur douce, s'est trouvée parachutée en pays gascon à coté de son homologue l'oignon de Simiane (autrement dit l'oignon long de Firenze ou de Florence). En tout cas, en amateur d'oignons locaux, j'étais ravi de ma trouvaille.

Le horticulteur en question dispose aussi d'autres classiques de la région : l'oignon d'Amposta, le Trébons, le Lescure (qui n'en est pas vraiment un), ainsi qu'une laitue locale : le chicon d'Auch.

Revenons à l'oignon de Toulouges. Ce perpignanais me rappelle fort à un autre oignon trouvé dans les marchés de Girona, l'oignon de Figuerès. Figuerès est seulement à 60 km de Perpignan, dans une vallée peut-être moins maraichère que celle de sa cousine du Nord mais également riche et partiellement irriguée. L'oignon de Figuères (cebolla de Figueras) est un classique des catalogues de semences espagnols comme Rocalba, Fito ou Batllé, elle considérée de faible garde. J'avais été surpris de voir à Girona comment tous les petits producteurs présents sur le marché à ce moment (mois de mars je crois) disposaient d'oignons en bon état et plus rouges que ceux que l'on voit sur les catalogues de semences cités.

J'avais même achété 2 kilos d'oignons de Figuères pour en faire de la semence, mais une fois plantés je m'en étais pas bien occupé, les graines avaient été mangées directement dans la planche sous leur enveloppe de papier kraft.

Pour cette année je me donne juste comme objectif de cultiver les oignons de Toulouges et de m'en régaler avec les yeux et avec les papilles.

13 mars 2013

Le potager est (encore) sous la neige

Encore un peu de neige sur les coteaux ... le deuxième épisode neigeux en 3 semaines et quatrième de l'hiver.


11 mars 2013

Les travaux de printemps au potager

Plantations de printemps : oignons de Trébons et Babosa

La pause hivernale a été longue et pas encore finie (neige annoncée pour mercredi), j'ai profité de la récente accalmie printanière (jusqu'à 20°C!) pour planter des plants d'oignons à racines nues dans la partie la mieux ressuyée du jardin.

Les premiers étaient des oignons de Trébons qui m'attendaient en jauge depuis novembre, la terre du jardin étant intraitable depuis. J'ai sorti les plants qui restaient (beaucoup ont pourrit) pour les planter et on verra comment réagit notre oignon doux local à cette plantation sauvage dans l'argile et sous le Vent d'Ouest. D'ailleurs, je devrais dire notre oignon "hyper-local" car j'ai découvert récemment qu'il n'est pas aussi bien connu des jardiniers du nord du département que je croyais. Peut-être qu'il ne supporte pas de perdre de vue les Pyrénées et sa célébrité ne dépasse pas l'Astarac coté nord...

J'ai profité aussi pour planter mon semis d'oignons de type Babosa (le nom de la variété est Prebosa), variété en provenance de la région de Valencia en Espagne. Je les avais semé en octobre dans un gros bac avec de la terre et du terreau mélangés, gardés à l'abri contre un mur au midi et les plus gros étaient presque comme mon petit doigt. Ces oignons doux en forme de toupie, plantés habituellement en octobre, sont les premiers à apparaitre sur les marchés espagnols avec leurs fanes en avril-mai mais ils conservent mal (comme la plupart des oignons doux).

Sinon, au jardin nous avons des fêves (Aguadulce) et petits pois semés fin novembre qui sont jolis malgré la neige d'il y a 15 jours qui les avait mis par terre. L'ail violet est assez joli également, j'ai essayé de le désherber et butter un peu pour qu'il profite au mieux.

Nous avons aussi des salades sous tunnel, des cébettes, des blettes, quelques restes de scaroles, de fenouil et d'épinards (ces dernières très mal en point cette année humide et douce), des navets (minables), et des radis d'hiver violets, du persil et de la coriandre à foison, un peu de chou de Saint-Gaudens (variété locale non pommée), des poireaux (ratés cette année), quelques carottes et betteraves toujours en terre, notre dernier chou fleur (joli, un hybride mais je ne sais plus lequel), et une haie de roquette en fleur. Les plantes aromatiques qui commencent à se réveiller, des patates à la cave et des courges à la maison complètent le tableau légumier que l'on finira de consommer ces jours-ci.
Ensuite on passera quelques semaines à manger des salades et des légumes du commerce parce que le sol argileux et l'exposition ventée de ce jardin n'est pas très favorable aux primeurs qui devraient déjà pousser en terre et sous plastique ... 

Mais bon, si vraisemblablement ce potager ne nourrira pas le ventre de son jardinier en avril, il alimentera son esprit avec une magnifique vue des coteaux et des montagnes sous la lumière du crépuscule.

28 juin 2012

Mr Chevreuil, le puits et tutti quanti

Il fait chaud-chaud sur le Sud-Ouest, nous sommes depuis une semaine sous une météo estivale idéale pour les haricots et autres légumes ratatouille. J'ai installé en vitesse l'arrosage goute à goute (tuyau de 25 et gaine jetable) et mis une pompe submersible dans le puits pour m'éviter la corvée de l'arrosage à venir.

Une fois l'installation prêtre, j'allume la pompe. Elle envoie trois fois trop de débit, il y a une gaine qui explose. Il suffit d'ouvrir la vidange du circuit de renvoyer la flotte dans le puits, me dis-je (pas très performant coté énergétique, je suis d'accord). Sauf que je n'ai pas eu le temps de le faire car après dix minutes de fonctionnement le puits était déjà à vide. Et il n'était pas plus plein le lendemain, j'ai dû arroser avec l'eau potable :-(. Vivement un bon orage ! 

J'ai eu un autre chantier d'urgence à gérer : Mr Chevreuil (ou Mme d'ailleurs...) semble aimer mes légumes et après les salades, il a raclé les petits pois (tous!), les fèves et même deux plants de poivrons (!). J'ai posé à la va vite une clôture à moutons avec quelques piquets, j'espère que ça le calmera. J'ai mis aussi des photophores solaires car on m'a dit que l'on dit qu'il n'aime pas ça ... à voir, car Mr Chevreuil semble être un bon gourmand (car il a de l'herbe à disposition partout et il préfère les légumes) et je suis sûr qu'il se connait en clôtures. Pour finir j'ai mis un peu d'huile de cade sur les arbres qui entourent le potager car, là c'est sûr, il déteste l'odeur de cet huile.

Sinon, les tomates ne sont pas encore là mais elles sont visibles, il y a quelques haricots, des salades, des oignons, des toutes petites patates ... Par contre, pas de fruits encore sur les poivrons et les aubergines. Sous le conseil de mon père, j'ai enlevé la première fleur de chaque plant de poivron et aubergine. J'avais en effet constaté que les petits plants s'engagent sur l'alimentation de ce premier fruit et on du mal à faire venir les suivants. On perd un peu en précocité mais on gagne en production, c'est donc une stratégie des pays chauds.

J'ai encore 6 ou 7 plants de mon semis de tomates "Rio Grande" à repiquer, ils seront mûrs fin aout inch Allah. J'ai aussi des melons mais ils commencent à peine à pousser comme il faut : pas assez de chaleur jusqu'à maintenant ? Ils ont manqué aussi de la fumure que j'avais utilisé l'année dernière (une pelletée de compost par plant) avec succès.

Mes semis de salades, de blettes et de basilic sont sortis, il faut que je m'occupe des carottes, des fenouils et des betteraves avant qu'il ne soit pas trop tard (début juillet maximum), je sens que cette terre argileuse va être sport pour les carottes (j'ai acheté la variété "Berlicum" qui est assez vigoureuse), je vais les mettre sur une petite butte pour leur donner quelques chances de plus.

6 juin 2012

400 m² et presque 360°

Pour répondre au Lézard, oui le nouveau jardin est en route mais il est réduit au minimum syndical du jardinier estival ... tomates, salades, haricots, maïs, courges, courgettes, concombres, poivrons, aubergines, pois, feves, patates et autres oignons installés entre avril et mai sous une météo franchement soufflante et froide :  j'ai même replanté les melons, les plants avaient été malmenés par le vent froid. En mai, le temps a été beau, avec de la pluie et de la chaleur.

Nous sommes tout en haut d'un coteau, la vue est agréable vers la chapelle du hameau de l'autre coté du vallon, vers la mer de coteaux de l'Astarac et vers les Pyrénées. Sur le coteau, quand il fait moche, le vent souffle de l'Ouest. Et s'il fait sec, ça souffle de l'Est (l'Autan toulousain arrive jusqu'à ici) mais de ce coté le jardin est bien protégé. On sent plus le vent que dans la vallée, quelques habitants de la commune ont installé des éoliennes.

Coté flotte, nous avons une mare, un puits, une pompe dans son emballage et plusieurs centaines de mètres de gaine d'arrosage et de tuyaux divers ... il y a plus qu'à ! Pour l'instant j'ai arrosé un peu au tuyau et paillé avec les tontes de pelouse du verger attenant (3 vieux cerisiers et 3 vieux pruniers, miam!).


J'ai réduit la taille de jardin car j'ai trop de boulot par ailleurs et je ne pourrai pas m'en occuper aussi bien que l'année dernière. Il nous a été travaillé au tracteur sur un bout du parcelle agricole par un voisin, le sol est très argileux et basique, nickel pour faire des briques, mais j'ai des doutes sur la croissance des carottes... du coup, je ne me suis pas investi plus que ça. Mais la St Jean approche, il faudrait que je sème mes racines d'hiver bientôt ...

Enfin, le potager avance mais ce n'est pas tout à fait ça ... et Mr Chevreuil nous a fauché hier 50 salades. Décidément il les a trouvé a son goût ;-)

6 janv. 2012

Salud, Dinero y Amor : meilleurs voeux pour 2012

Que les cieux nous soient propices et les terres, fertiles en 2012!

Au retour des vacances de Noël les jours rallongent, quelques pissenlits fleurissent au chaud contre la maison, ... Au cœur de l'hiver, on a l'impression que le printemps n'est plus très loin. Comme disait le poète en catalan : "La nit és morta, i ja es fa clar" !



Cette nouvelle année n'arrive pas sans changements pour ce blog, car il est fort probable que l'on change de maison dans les semaines/mois à venir (on a une bonne piste).

je dois donc déménager le potager, remettre tout en état et je vais probablement rater en partie les semis de printemps (au moins que je puisse avoir accès au nouveau jardin assez tôt). On sera à seulement 5 km de notre maison actuelle mais sur un tout autre terroir que je vais devoir apprendre à travailler.

J'aurais dû appeler ce blog "le potager itinérant du midi" ;-)

30 nov. 2011

Au jardin en novembre : feves, pois, ail, oignon et petits fruits

Ce mois de novembre je n'aurai pas eu trop le temps d'écrire sur ce blog : la faute à trop de travail (arff!), pas mal de passage à la maison :-), et un petit weekend de 3 jours en Euskadi coté espagnol.

J'ai pourtant fait quelques travaux au jardin que je note avant d'oublier complétement les dates de réalisation ...

D'abord le semis des pois ("Carouby de Maussane, "Proval") et les fèves (Sevilla, Aguadulce) que j'avais fait sur butte le 23 octobre. La levée des fèves n'a pas été terrible, j'avais semé assez clair car je manquais un peu de semence et en plus j'ai eu des pertes. J'avais semé sur buttes pour pouvoir biner pendant l'hiver car les buttes sèchent toujours mieux que le sol plat. Mais comme il ne pleut pas vraiment depuis juillet, je me demande si c'était une bonne idée.

Ensuite, le 30 octobre j'avais planté sur butte des oignons "Rebouillon" et "Trebons", une centaine de chaque. J'ai finalisé la plantation des oignons quinze jours plus tard, avec une autre centaine d'oignons "Blanc de Paris", pas mal de cébettes (les oignons de l'année dernière qui font des repousses) et quelques bulbilles de "Mulhouse" qui me restaient.

Pour l'ail, j'ai planté sur butte vers le 20 novembre 1,5 kg environ de "Germidour" (du marché et de ma récolte) et 250 gr de "Thermidrome" (celui-ci certifié). J'ai aussi planté des échalotes grises, environ 300 gr. Il me reste à planter les échalotes "Longor", je n'ai pas encore eu le temps.

Ensuite, j'ai transplanté les framboisiers, cassissiers et groseilliers à un emplacement irrigable car ils ont beaucoup souffert du sec cette année. J'ai profité pour les diviser et j'ai planté autres 4 pieds de framboisiers "Heritage" achetés chez un pépiniériste du coin. J'ai mis en bouturage aussi des tiges ... ça fait du monde, chez les petits fruits.

En marge de tout ça, j'ai biné, bouturé des figuiers, biné et encore biné, mis quelques salades sous bâche, enlevé l'irrigation, semé de l'engrais vert qui n'a pas levé :-( et j'ai du retard sur la mise en place des tunnels, parce qu'il a commencé à geler le matin.

27 oct. 2011

Essai de culture de fenouil doux

Depuis début d'année, j'ai fait une série de semis avec du fenouil "Doux de Florence", la variété de base proposé par tous les catalogues de semences pour amateurs.

J'ai ainsi testé des semis en pot en janvier et avril, en pleine terre en mars, juin et juillet. Les résultats ne sont pas trop concluants. Le semis de janvier sous un petit tunnel nantais n'a pas décollé avant mars et a été facilement rattrapé par les semis suivants. Le semis de mars en pleine terre sous tunnel nantais a eu du mal à décoller aussi, comme tous les semis que j'avais fait à cette époque (à cause des températures fraîches et du sec?). Pour tous ces semis de hiver et printemps, je n'ai récolté grande chose, les bulbes étant trop petits au moment de la montaison.

Le semis de fin juin, qui a poussé bien mieux que les autres, a également fini par monter à fleur en août ! Les bulbes étaient un peu plus jolis mais encore trop petits.

Le semis de fin juillet est celui qui a donné les meilleurs résultats même si les bulbes restent trop petits à mon goût. J'ai semé en plus de "Doux de Florence", quelques mètres de "Tardivo di Sarno" pour comparer. Sans qu'il y ait des différences énormes, "Tardivo di Sarno" semble produire des bulbes à peu plus gros et plus ronds.
Ce dernier paramètre est important coté cuisine car les couches les plus tendres du bulbe sont celles qui sont le mieux enrobées par les couches extérieures. D'ailleurs, c'est marrant que dans certains catalogues l'on parle du "Doux de Florence" comme une variété "de qualité gustative exceptionnelle" alors que ça fait de tout petits bulbes plats et, en conséquence, plutôt fibreux et durs. 
Dans la photo j'ai mis les plus jolis "Tardivo di Sarno" en haut et les meilleurs "Doux de Florence" en bas (semis de juillet).  Je les ai butté un peu pour voir si ça les protège des gels qui arrivent, même si cette pratique les salit un peu.

Conclusion, il va falloir que j'investisse dans des semences d'une variété de fenouil un peu plus performante. L'année dernière j'avais planté des fenouils venant d'un producteur de plants et j'avais eu des fenouils énormes, je pense que c'est la variété qui est en cause (du moins en partie) dans mes résultats mitigés.
Le seul souci c'est que la variété "Doux de Florence" règne en maitre dans les étals des jardineries et dans les catalogues pour amateurs. Les autres possibilités sont limitées sauf dans le catalogue Baumaux qui reste bien fourni mais avec des prix parfois élevés. En tout cas, j'aimerais bien faire des fenouils au printemps pour compléter les fèves, pois et autres radis de cette époque, je vais regarder à nouveau les catalogues de semences et retenter cet hiver.

7 oct. 2011

30 sept. 2011

Encore des histoires de melons

En tout j'ai fait 2 plantations et 4 semis de melon. La première plantation devait avoir lieu avec mes plants de variétés non hybrides (BiauGerme, du Roc, Igor) vers la mi-mars. Mais finalement elle a eu lieu fin mars avec des plants du commerce car j'avais laissé bruler ma pépinière ... Les variétés plantés furent "Santon" et "F1 Major", toutes les deux sous tunnel chenille et sur feuille plastique, sans pincement et sans irrigation. Au niveau de la production, toutes les deux sont arrivés en même temps mi-juin avec 4-8 fruits par plants dont 80% de bon calibre (moins d'un Kg en général).

Santon nous a semblé vraiment au top niveau gustatif, très aromatique et sucré mais avec une texture filandreuse à pleine maturité différente de celles des hybrides dont le grain est plus fin et la chair plus consistante. Pour F1 Major, j'avoue n'avoir pas réussi à trouver le point de maturité idéal, à chaque fois ils était trop verts ou trop mûrs et du coup on en a gouté peu de bons melons de cette variété même s'ils étaient sucrés et fermes. Comme je vise justement à faire des variétés population et non pas des hybrides, ce n'est pas très grave. En tout cas avec ces douze pieds de melon on a eu des fruits depuis mi-juin jusqu'à fin juillet avec deux "vagues" de fruits mûrs. A la fin les plans étaient assez moches et pourtant les plants F1 Major nous ont fait quelques autres melons depuis début septembre alors que les plants n'ont pas été arrosés depuis ... jamais et qu'il n'a pas plu. Belle surprise.

Le premier semis fut celui déjà décrit dans mon billet d'hier. Ensuite j'ai fait une plantation fin avril avec des plants du marché de mon village. Les plants je les ai achetés à deux très vieux maraichers (80 ans?) qui gardent leurs graines depuis(je suppose) très long temps et qui font en parallèle, sur des sols argilo-calcaires, leur variété et quelques hybrides (cette année pas d'hybrides pour eux car ils avaient été mangés par les limaces). Je les ai planté sur feuille plastique (sans tunnel, ni taille ni arrosage sauf lors du semis) comme tout ce qui suivra. Les plants ont évolué de façon variable, la moitie ayant poussé vite et bien, les autres ont stagné. De fin-juillet à mi août chaque plant a fini par faire 1-3 fruits assez gros (1,5 kg voir plus) un peu côtelés, lises avec un gros "nombril" à l'opposé du pédoncule. Du point de vue gustatif, je les ai trouvé bons mais un peu moins aromatiques et sucrés que "Santon", plus filandreux. Il ne se conservent que 2-4 jours à peine mieux que les autres charentais essayés. Je suis allé mi-août acheter un melon de cette variété produit par les maraichers du marché. Il était bleu de bouillie bordelaise mais à part cela, il avait le même gout que les miens malgré les mises en gardes du vieux maraicher ("pas de melon dans les boulbènes!!"). Comme quoi, tout les variétés ne doivent pas réagir pareil au sol ou bien d'autres aspects sont intervenus (irrigation, fertilisation) pour faire deux melons aussi semblables dans des sols aussi différents.

Ensuite j'ai fait un semis début mai des mêmes caractéristiques que celui de mi-avril. J'ai eu un sacré souci sur ce semis car sous les plastique les mauvaises herbes (notamment le pourpier, la mercuriale, la renouée et autres amarantes), grâce aux pluies de juin et juillet, se sont développées au détriment des melons qui ont quasiment pas fait de fruits, petits et sans gout. Il est aussi vrai qu'ils ont été pénalisés par leur proximité avec la ligne de pommes de terre (à environ 1,5 m des plants de melon) car on moment de récolter celles-ci j'ai beaucoup dérangé les racines des plants de melon qui vont facilement à 2 m de chaque coté des plants.

Le semis suivant fut réalisé mi-mai avec des graines "peau de crapaud" que j'avais récupéré chez mon père en Andalousie il y a 3 ans. Comme dans le semis de mi-avril, les plants étaient plus costauds que ceux des variétés type charentais mais ils ont été rapidement d'une sorte d’anthracnose sur feuilles qui a dû plomber la croissance même si les plants semblaient toujours vigoureux. La concurrence des mauvaises herbes sous la feuille plastique a été aussi importante mais la vigueur des plants et le type de sol (plus propre et plus sec) a limité les dégâts. Les graines de mon père étaient hybridés, j'ai eu un peu de tout ce qui se fait en Espagne comme melon ! Les fruits étaient loin d'être aussi gros et sucrés au niveau du parallèle 38°N (1-2 kg pour les peau de crapaud ici contre jusqu'à 4 kg dans leur terroir d'origine) mais après quelques jours de stockage le gout est correcte. Les fruits ont été très sensibles aux coups de soleil, il faut impérativement les couvrir avec le feuillage pour les ombrer. Le feuillage est d'ailleurs moins important que dans les variétés type charentais. On en ramasse régulièrement mais la plupart sont toujours dans le potager.

Le dernier semis début juin fut fait avec des melons d'hiver de la variété "Tendral" et 2 pieds de melons "de Cavaillon" (de Sanrival) qui ressemble par son aspect à un melon ancien un peu côtelé, plutôt déprimé par les pôles, mais dont le goût est à rapprocher de la variété "Santon". On les récolte depuis début septembre, et ils ont fait 3-5 fruits par plant mais je pense que les derniers ne vont pas arriver à grossir comme il faut (manque d'eau). Les "Tendral" sont d'une variété espagnole à écorce noir, rugueuse et dure qui se garde après récolte jusqu'en mars. Je les ai connu enfant dans la maison de mon grand-oncle qui les pendait dans des filets au plafond de la remise ... ensuite je les ai gouté à nouveau il y a trois ans car mon père en avait semé et qu'il nous en a proposé pour le repas de Nouvel An. Ils étaient parfaits au niveau conservation et bien sucrés. Du coup, j'ai tenté ma chance mais il aurait fallu prévoir le coup et les semer plutôt (j'ai eu les graines fin mai ... je m'y suis pris un peu tard).

Voilà, ce fut l'été du melon (un peu trop d'ailleurs), ce sera l'automne du melon (au moins 20 melons peau de crapaud en stock) et peut-être on en mangera à Noël ;-)

En guise de conclusion, je pense que je vais continuer à faire des melons espagnols car on peut mieux gérer le stockage (ils se gardent entre 3 semaines et plusieurs moins selon les variétés). Pour les charentais, je vais essayer de me procurer des graines de "Santon" et voir ce que ça donne aux différentes dates de semis. Pour les autres variétés, je ne sais pas si recommencer tous les essais car je n'ai pas envie d'avoir à tailler pour avoir des fruits de qualité et seul "de Cavaillon" m'a semblé bon au niveau gustatif. J'ai aussi identifié une variété "Troubadour" qui est utilisé par les professionnel pour produire du plan amateur au même titre que "Santon". A suivre l'année prochaine ....

29 sept. 2011

Résultats de la culture de melons

J'ai essayé de mettre au propre quelques comptages réalisés sur mes plants de melon cet été :

Le comptage a été réalisé sur un semis en pleine terre réalisé mi-avril sous film plastique sans irrigation (mais pas mal d'eau en juillet) et sans taille. 

Les melons ont commencé à mûrir vers le 5-10 aout alors que nous étions en vacances, du coup j'ai compté facilement car tout (ou presque car j'avais dit aux voisins de se servir par eux-mêmes) était sur place à notre retour. On en a mangé quelques uns et on a été assez déçus niveau goût, notamment par les cantaloups. Comme on en avait vraiment beaucoup de melons, on pouvait se permettre d'en ouvrir 3 ou 4, les gouter et manger celui qui nous semblait le meilleur. On aurait eu du melon matin, midi et soir si l'on voulait! 

Je pense que j'aurais dû tailler les melons au moins une fois car la taille des fruits était vraiment petite, probablement parce qu'ils ont eu trop de fruits pour des melons sans irrigation. Le changement entre la sécheresse totale de mai, les pluies continues de juin-juillet et la chaleur excessive en août n'était pas faciles à gérer par les plants.

En ce qui concerne les melons jaune Canari, ils ont vraiment gagné à être stockés quelques jours car ils ont amélioré le taux de sucre par rapport au moment du test.

Par contre les peau de crapaud de ce semis de mi-avril n'ont pas été aussi bons que ceux des semis de mi-mai et fin mai qui ont, eux, été bien sucrés.

Tomates pour coulis : variété "Rio Grande" vs "Roma"

Cette année j'ai fait beaucoup de coulis, certains weekends je me suis même senti noyé dans le coulis ....

La faute, entre autres, revient aux tomates "Rio Grande" et "Roma" que j'avais abondamment planté (pour les Rio Grande) et semé (pour les Roma). Je ne sais pas combien de plants j'avais mais ils font une rangée de 50 mètres environ. Ces sont des "anciennes" variétés créées pour l'industrie et que ne sont plus utilisées depuis au moins 20 ans (voir document sur la culture de la tomate pour industrie)


Les tomates Rio Grande ont été plantés fin avril, les plants de mon cru n'étaient pas terribles mais j'ai eu peu de pertes. Les Roma ont été semés directement en terre mi mai et repiqués en deux fois début juin. J'ai commencé à ramasser des tomates Rio Grande fin-juillet, fin aout il n'y restait plus grande chose (j'ai arrêté l'irrigation) et arraché les plants vers le 10 septembre une fois la récolte complètement finalisée. Pour les Roma, on a eu des tomates vers la mi-aout et il y en a encore beaucoup, d'ailleurs ces sont les plus belles tomates en ce moment car les Marmande et Saint-Pierre souffraient beaucoup des rosées matinales (fentes, champignons).

Je n'ai pas taillé ni tuteuré les plants ni pris de disposition particulière sauf le buttage d'une partie des Roma un peu après plantation. L'écartement (de l'ordre de 80 cm entre rangs et 50 cm sur le rang) était peut-être un peu juste car les plants non taillés vont loin, au moins 1,2m aurait été mieux entre rangs pour laisser l'air circuler mieux. Dans ces conditions le buttage large des plants aurait eu plus de sens à mon avis.

J'ai traité au cuivrol léger une fois par mois début mai, juin et juillet mais mi-juillet le mildiou commençait à bien s'implanter en raison des pluies continues. Je me suis dit qu'il me faudrait traiter tous les 10-15 jours pour le stopper ... c'était trop pour moi, surtout que l'on croule sous les légumes. J'ai décidé d'arrêter tous les traitements fongicides dans le jardin depuis juillet.

Le mildiou qui s'est définitivement installé fin juillet a permis de diminuer un peu la récolte de tomates (merci le mildiou!). Les tomates Roma ont été plus sensibles au mildiou sur fruit (même verts) que les Rio Grande. Ceci a fait que 90% de la récolte de Roma a été perdue entre mi-aout et mi-septembre. Les plants très affectés se sont cependant remis de façon étonnante et ont produit des nouveaux fruits que l'on récolte maintenant (il n'y a plus plu depuis mi-aout, donc moins de mildiou). Les Rio Grande avait aussi été sévèrement touchés sur les feuilles mais les fruits étaient restés assez propres. Comme les plants étaient aussi sur la fin de leur développement (qui semble plus groupé que sur Roma), ils n'ont pas repris aussi vaillamment que Roma après l'attaque de mildiou.

Un autre accident de parcours, nous sommes partis en weekend lors de la mini-canicule du 21-23 aout, les fruits qui viraient vert-rouge ont été grillés coté soleil (idem pour les poivrons et melons). Il aurait fallu prévoir le coup, bien imbiber la terre pour contrecarrer l'excès de chaleur. Mais bon, un weekend en famille à l'océan passe devant les tomates !

Coté gout, je ne voit pas d'écart énorme, la peau de Roma est un peu plus fine, Rio Grande a un peu plus de chair (moins de jus) ...

Coté production, je n'ai pas fait de mesure précise de combien produit chaque variété de tomates. J'avais juste compté le nombre de fruits sur deux plants vigoureux de chaque variété (autour de 50 pour Roma, environ 60 pour Rio Grande) et pesé 10 fruits de chaque au pif. Rio Grande avait un léger avantage (plus de fruits et plus gros) de l'ordre du 15%-20%.

Pour quelqu'un qui ferait des hectares de tomates, 20% de plus est énorme, il laisserait tomber Roma directement. A ma très petite échelle, je vais tout de même ré-essayer à nouveau les deux l'année prochaine car la rapidité de réaction des plants Roma face au mildiou m'a surpris agréablement.