22 mai 2013

La salsa del pomodoro

Je ne sais pas si l'on aura beaucoup de tomates cette année (120 mm déjà pour le mois de mai), mais on aura toujours la salsa del pomodoro ...




Bon courage à tous les jardiniers !

12 mai 2013

Plantations et semis : poivrons, aubergines, tomates cerise, concombres, melon

Compte tenu de la météo que l'on nous annonce pour la semaine (averses, orages, etc), je me suis décidé à planter les légumes d'été même si, sous la surface relativement émiettée, la terre est toujours compacte et humide en profondeur. Faisons confiance aux lombrics pour arranger tout ça, au moins en partie.

Je suis surtout content d'avoir trouvé un peu de plastique à melons et de bâche pour tunnel qui avaient déjà fait 3 saisons mais qui tenaient encore bon. Avec ces plastiques j'ai pu bacher au sol et par dessus (avec des arceaux de tunnel nantais) les plants de concombres, et bacher au sol mon semis de melon. Ainsi on pourrait raisonnablement espérer des concombres pour fin juin :-) Enfin, il faudrait pour ça que je mette de l'antilimaces, je me suis fait déjà descendre 4 plants de concombre sur 12 en deux jours !

Concernant les melons, j'ai resemé la variété "locale" que j'avais déjà fait les années précédentes et dont je m'avait gardé la semence. Comme l'année dernière tous mes plants hybrides avaient été fauchés par le vent d'Ouest, j'ai abandonné le melon primeur pour cette année et je reste sur les semis de saison en pleine terre avec de la graine "pas chère" puisque maison.

Ça me fait penser au commentaire d'un ancien producteur de melons de Lectoure, il me disait que la fin des petites cultures de melon est arrivée avec les variétés hybrides : les semences étant trop chères, la marge pour le producteur a été tellement réduite par rapport au risque financier qu'il fallait assurer tout le long de la culture ...

11 mai 2013

Le potager début mai

Ah, la terre amoureuse ...! Complétement désespéré de voir que le jardin ne séchait pas, même après 10 jours de grand beau temps en avril, j'avais décidé de couvrir quelques planches de notre argile locale avec une bâche plastique. Le résultat a été positif, j'avais pu enfin travailler le sol en surface. Nous avions acheté dans la foulée des plants de poivron, aubergine et concombres (que des hybrides!) mais la pluie (15mm) a été encore plus rapide que moi. J'attends encore un peu, sinon je finirai par devoir planter n'importe comment.

Les semis de tomates (Marmande et Saint-Pierre essentiellement, les Rio Grande viendront après en plein terre) sont dehors car ils manquaient de lumière dedans et finalement il fait aussi chaud dehors que dedans ... ils sont encore petits mais s'il se mettait à faire beau, on pourrait les planter dans 10 jours. J'ai semé aussi des courgettes jaunes "Gold Rush", je vais voir comment ça marche coté oidium parce que avec les variétés population vertes classiques ou rondes je ne m'en sors pas.

J'ai semé également quelques pastèques à confire, j'en ai gouté de la confiture de pastèque cet hiver chez un voisin qui était vraiment délicieuse, du coup je m'y mets. Il ne me manquent plus que les melons, je voulais le faire directement en pleine terre, mais peut-être que je vais en semer quelques uns en pots pour assurer la germination. Et j'oubliais le basilic et les piments d'Espelette: semés la semaine dernière dans un grand bac, seul le basilic commence à germer, il ne faudrait pas que j'oublie de les arroser.

J'ai raté par contre un paquet de semis : poivrons, artichauts, melons, concombres, ... Froid? Semences trop vielles? Fonte des semis? Un peu de tout je suppose, mais je pense que surtout la fraicheur de la pièce où elles étaient a trop ralenti la germination, ces cultures germent mieux à 30°C qu'à 15°C ...

J'ai fait quelques lignes de haricots mangetout verts et beurre il y a 2 semaines mais ils ne sont pas encore sortis. Il faudrait qu'ils se dépechent car les mauvais herbes germent abondamment et je ne peux pas biner tant que je ne vois pas les lignes de haricots.

Sinon, toutes les cultures plantés à l'automne ont été en fleur, sont ou vont être en fleur : choux, oignons, poireaux, chicorées, blettes, carottes, fenouil, persil, coriandre et bientôt les laitues... en général je les laisse vivre leur vie et se resemer. Les fleurs sont belles et on a ainsi souvent des belles surprises. C'est vrai que coté maitrise des ravageurs ce n'est pas top, j'ai pu le constater notamment avec les altises et punaises dont la première génération de l'année se reproduit sur les derniers choux (et autres crucifères) de l'hiver.

Comme je n'ai pas fait des semis précoces pour cause de pluie continuelle, la diversité des récoltes possibles dans le jardin s'amenuise : nous avons des pois et des fèves à la pelle, et des repousses d'à peu près tout ce que je viens de décrire plus haut.

2 mai 2013

Oignon de Toulouges et oignon de Figuères

Je me suis trouvé du plant en racines nues d'oignon rouge de Toulouges chez l'un des derniers horticulteurs d'Auch.

Je ne sais pas par quel heureux hasard, la ceba catalana, de forme plate, à la saveur douce, s'est trouvée parachutée en pays gascon à coté de son homologue l'oignon de Simiane (autrement dit l'oignon long de Firenze ou de Florence). En tout cas, en amateur d'oignons locaux, j'étais ravi de ma trouvaille.

Le horticulteur en question dispose aussi d'autres classiques de la région : l'oignon d'Amposta, le Trébons, le Lescure (qui n'en est pas vraiment un), ainsi qu'une laitue locale : le chicon d'Auch.

Revenons à l'oignon de Toulouges. Ce perpignanais me rappelle fort à un autre oignon trouvé dans les marchés de Girona, l'oignon de Figuerès. Figuerès est seulement à 60 km de Perpignan, dans une vallée peut-être moins maraichère que celle de sa cousine du Nord mais également riche et partiellement irriguée. L'oignon de Figuères (cebolla de Figueras) est un classique des catalogues de semences espagnols comme Rocalba, Fito ou Batllé, elle considérée de faible garde. J'avais été surpris de voir à Girona comment tous les petits producteurs présents sur le marché à ce moment (mois de mars je crois) disposaient d'oignons en bon état et plus rouges que ceux que l'on voit sur les catalogues de semences cités.

J'avais même achété 2 kilos d'oignons de Figuères pour en faire de la semence, mais une fois plantés je m'en étais pas bien occupé, les graines avaient été mangées directement dans la planche sous leur enveloppe de papier kraft.

Pour cette année je me donne juste comme objectif de cultiver les oignons de Toulouges et de m'en régaler avec les yeux et avec les papilles.